Pourquoi le Cocon Sémantique est une Méthode qui Fonctionne.
Il y a encore beaucoup de gens qui doutent de l’efficacité du cocon sémantique aujourd’hui. En effet, malgré les explications, ce concept mélangeant pourtant énormément de bonnes pratiques marketing, d’expérience utilisateur, de rédaction, de SEO… ne trouve pas son audience chez certains septiques.
Aujourd’hui, j’aimerai donner mon point de vue à ce sujet, car je pense qu’on essaye parfois de convaincre de la mauvaise manière. Cela permettra aussi à certains « créateurs » de cocons de capturer l’état d’esprit et de ne pas se contenter de suivre la checklist vue en formation.
Pour ceux qui ne connaissent pas le cocon, vous pouvez aller faire la formation de Laurent.
La « Box » Cocon Sémantique
Rappelons brièvement ce qu’est le cocon sémantique, mais avec un angle nouveau. Je pense que c’est important, car on comprendra alors que même si presque la totalité des méthodes n’ont pas été inventée par Laurent, la seule chose que notre cher ami LB a inventé fait la différence dans les SERP.
Prenez une boite et mettez à l’intérieur l’ensemble des ingrédients du cocon sémantique :
- Les principes de siloing
- L’étude des cibles avec les personas
- Le mindmapping
- La recherche de mots clés
- Les études « sémantiques »
- Le Pagerank Sculpting
- Etc…
Toutes ces méthodes ont été plus ou moins inventées il y a de cela plusieurs années. Laurent l’a toujours dit : « Je n’ai rien inventé ».
Personnellement, je le trouve modeste le Laurent, car pour moi il a inventé la chose la plus importante : la box qui fait que ça décuple les performances en liant les concepts ensemble.
Beaucoup d’entre-vous disent que le cocon sémantique c’est avoir rebaptisé un ensemble de vieux concepts avec une nouvelle étiquette. On va pas se mentir, il y a bien de ça (encore que c’est discutable), mais il n’y a pas que ça, les concepts ne sont pas isolés les uns des autres et on ne les prends pas de la même manière que leur concepteur.
Le Petit Plus du Cocon
Le cocon sémantique contient un certain nombre d’ingrédients essentiels pour concevoir un site parfait pour ranker, mais la chose la plus importante, et c’est pour moi ce que Laurent a inventé, c’est d’une part la trame qui va lier tous ces ingrédients ensemble pour avoir une approche logique et cohérente pour l’utilisateur et le moteur, et d’autre part l’ensemble des interrogations, problématiques, qu’il faut se poser pour que ça fonctionne et que ça décuple les performances SEO, ce qui permet la plupart du temps d’inonder une thématique et d’accrocher des gros mots clés.
Je le dis souvent à des clients, mais aussi à des référenceurs : « prend du recul sur le cocon sémantique et tu saisiras mieux le concept ».
Une page avec un bon ciblage, un bon contenu bien rédigé et quelques backlinks, ça ranke. (Patrice, en parle très bien ici)
Un ensemble de pages, des bons ciblages, des bons contenus et quelques backlinks, ça ranke aussi (quoique à plusieurs milliers de pages, ça nécessite de l’entretien et de l’organisation).
Un ensemble de pages qui répondent à l’ensemble des demandes importantes, qui sont bien organisées, des bons ciblages, des contenus parfaitement conçus et parfaitement imbriqués les uns avec les autres, une distribution du pagerank (à la fois au niveau distribution du jus, de la thématique, etc), quelques backlinks, ça ranke, mais beaucoup mieux et ça reste dans le temps.
Je dis ça et c’est sans parler des petites subtilités et de la souplesse de l’engin une fois qu’on le maîtrise. Tout le monde dit que c’est compliqué à mettre en place, trop restrictif. Peut-être sur le linking, mais c’est parce qu’on s’est trop enfermé dans les mega menus et les sites dynamiques. La norme est biaisée.
On peut faire sans quand on cherche vraiment une solution à un de nos problèmes. Il faut aussi bien saisir le ton, les mots et les fonctionnalités qu’on utilise à chaque endroit d’un tunnel de conversion. Un exercice simple consiste à se demander, sur chaque page, de quoi on a besoin, c’est ça le vrai dynamisme.
La Vérité
La vérité sur toutes ces confusions, je vais vous la dire : ça fait chier beaucoup de monde sur beaucoup de plans cette histoire de cocon sémantique.
Quasiment PERSONNE ne faisait et ne fait l’ensemble des optimisations et des recherches que propose cette méthodologie de travail qu’est le cocon sémantique.
Si l’un fait du siloing, il en oublie la plupart du temps d’étudier les requêtes et ses cibles correctement. Si l’autre fait une superbe recherche de mots clés, il va se foirer sur les problèmes d’intentions et de rédaction des contenus. Et le maillage interne, je vous en parle même pas tellement mes yeux saignent.
Il faut être clair, la plupart du temps, lorsque quelqu’un me contacte pour me dire qu’il a fait un cocon sémantique ou qu’il veut qu’on le vérifie, il y a toujours des choses qui n’ont pas été respectées, alors ne parlons pas de ceux qui n’appliquent même pas cette méthodologie, c’est un champ de bataille leur site !
La vérité, c’est que si tu as TOUS les leviers au vert, tu mets toutes les chances de ton côté. Si ton maillage interne est mal foutu et que plusieurs de tes liaisons sont bridées ou que tes contenus contiennent pas les bonnes choses, ça ne marchera pas au maximum.
J’insiste sur le mot « maximum », car je crois que ça prend tout son sens ici : si vous faites la moitié des choses, vous n’aurez pas un bénéfice maximum. Vous aurez des résultats, mais quand vous devez cibler une grosse requête, il faut une précision chirurgicale (je ne pense pas avoir besoin de préciser d’où cette expression vient).
J’écarte de cet article les gens qui font preuve de jalousie, bien qu’ils ne le savent peut être pas eux-même, ou encore les personnes qui ne sont pas encore prêtes à entendre les choses. Vous devriez vous réjouir au lieu de vous diviser, on a un truc qui peut remettre la qualité, la logique, la cohérence au centre de la discussion. Perso, c’est ce genre de concept, même si j’ai aussi mes propres méthodologies, qui donnent aussi du sens à mon métier.
Conclusion
Il existe plein de méthodes pour arriver à positionner son site, mais question équilibre, question projet, question pérennité, le cocon sémantique, s’il est bien mis en place, propose une trame respectueuse des utilisateurs et des moteurs de recherche. Le cocon sémantique ressemble au cycle du content marketing, du copywriting, et à une ensemble de méthodologie consistant à étudier ses cibles, se fixer des objectifs, faire de la conception, créer et propulser notre valeur ajoutée ainsi créée.
C’est une méthode complète qui permet d’avoir tous les leviers au vert. On en oublie pas un seul des leviers essentiels du référencement et de la conception de projets web contrairement à beaucoup d’autres approches.
Jérôme Rossignol
says:Bonjour Thomas, juste une précision : Le cocon sémantique n’inclus pas forcement le siloing ;-)
On peut tout a fait bâtir un cocon sémantique sans toutefois s’approcher de près ou de loin d’une structure en silo.
Thomas Cubel
says:@Fabrice : C’est très flatteur ;) Laurent est un de mes modèles, je compte juste prendre le relais quand il passera la main car j’aime le message qu’il porte.
@Jérôme : Bien évidemment, mais tu sais aussi bien que moi que les détracteurs jouent cet argument là. De manière générale, le cocon est très souple contrairement a ce qu’on pense, tu as raison de souligner ce point même si la question de la souplesse est dans cet article.
Commentaires fermés.